jeudi 28 février 2013

J’veux faire du marketing territorial immédiat, réactif, ludique et à faible coût, c’est possible ?

Oui et ça s’appelle Web 2.0 pour les initiés, community manager pour les plus avisés, ou encore réseau social pour les plus futés.

Pour rappel (et selon Wikipédia) « le community manager ou gestionnaire de communauté est un métier qui consiste à animer et à fédérer des communautés sur Internet pour le compte d'une société ou d'une marque. Profondément lié au web 2.0 et au développement des réseaux sociaux, le métier est aujourd'hui encore en évolution. Le cœur de la profession réside dans l'interaction et l'échange avec les internautes (animation, modération) ; mais le gestionnaire de communauté peut occuper des activités diverses selon les contextes. ».

Petit à petit les territoires s’y mettent aussi, par exemple plus d’une trentaine d’agences de développement économique se sont armées d’une équipe de community manager ou le plus souvent il est vrai d’une personne dédiée (exemple : Invest in Reims).

Les objectifs sont multiples les avantages aussi. Outre l’occasion d’être « à la page » et d’utiliser les outils d’aujourd’hui (PC, smart Phone, Tablette) cela permet de connaître l’opinion des internautes sur un territoire ou une ville et de pouvoir réagir en temps réel, en revanche cela peut être chronophage voir obsessionnel … (cf une vidéo du community manager vu par Groland).

Il est donc possible de distiller toute sorte d’informations, quelles soient courtes (Twitter), un peu plus étoffées (FaceBook ou Google +), ou avec des images (Flickr), ou encore des vidéos (YouTube ou Dailymotion), etc. Il s’agit donc d’être présent sur la toile, de pouvoir communiquer directement avec sa cible en temps réel, de (tenter de) maîtriser sa communication et son image et surtout d’être visible !

Il est en effet plus facile d’écrire une dizaine de lignes sur un réseau social que d’envoyer un courrier. On assiste aujourd’hui à un nouveau mode de communication. Comment ne pas en tenir compte ? On notera également que la fonction de community manager n’intéresse pas seulement les marques commerciales ou les territoires, mais aussi des campus universitaires.

Aujourd’hui il est communément admis que la réputation d’une marque, ou même la notoriété d’un territoire, ne se décide plus en interne, car c’est bel et bien Google qui en décide… et n’en déplaise à certains. La Web-réputation se joue ainsi quasiment en temps réel.

Quelques chiffres à l’appui, pour démontrer l’importance prise par les réseaux sociaux, en 2011 :

  • 7 milliard d’individus sur terre
  • 2 milliards d’internautes
  • 1 milliard d’utilisateur de réseaux sociaux
  • 800 millions d’utilisateurs de Facebook
  • 200 millions d’utilisateurs de Twitter
  • 147 millions d’utilisateurs de Linkedin
  • 800 millions de visites sur YouTube
  • 91% des français utilisent Google comme moteur de recherche

Pour terminer, dans une société où l’information est le nerf de la guerre, les réseaux sociaux sont un canal important. Bien entendu trop d’informations tuent l’information, le deal étant de savoir la trier et la synthétiser. Enfin le phénomène Web 2.0 est suffisamment récent pour que l’on connaisse quelques difficultés à convaincre encore certaines administrations ou entreprises, de son importance (présente et future) et de son utilité.

Ci-joint une vidéo expliquant les fonctions d’un community manager.

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